Vous êtes-vous déjà demandé d’où venait ce sentiment ? Pourquoi ressentez-vous cet énorme vide infini et sans fond qui vous fait soudainement vous sentir seul et déconnecté ?
J’appelle cela le vide, l’abîme. Car c’est comme regarder du bord un précipice profond, immense et sombre, qui nous procure angoisse et peur.
Alors vous vous accrochez à votre corps et sans vous en rendre compte, vous êtes une personne avec une mission, et vous essayez au plus profond de votre être de combler cette peur et cette angoisse. Parce que si vous creusez un peu plus, vous verrez que c’est la peur de ne pas être aimé, d’être rejeté et ce que vous pensez que cela signifierait pour vous, d’être seul, d’être abandonné. Peur de l’échec et de ne pas être digne de qui vous êtes vraiment.
Et pendant un moment, vous vous posez la question : en réalité, qui suis-je vraiment ? Vous avez commencé à combler ce vide par des relations superficielles ou incompatibles, pour ne pas vous sentir seul et ne pas affronter votre vraie et unique vérité. Vous êtes donc absorbé par des emplois qui vous étranglent mais vous donnent un statut pour valider des choses et des objets qui, selon vous, vous font ressembler à celui que vous pensez vouloir être. Vous avez donc transformé votre vie en travail et en journées interminables, pour ne pas admettre à quel point vous avez négligé d’autres aspects de votre vie : des loisirs intenses et non-stop, des personnes dont vous ne vous souciez ni qui se soucient de vous, les réseaux sociaux, etc… afin de donner un sens à votre existence.
Vous avez éludé et pendant un moment, vous avez crû que vous aviez gagné dans la vie puisque vous avez des amis, du travail, de l’argent, un couple qui correspondent à votre style de vie… Cependant, ce vide continue d’être là, comme une fissure. J’appelle cela « le vide de l’existence ».
Ce vide ne peut pas être comblé par une validation externe puisqu’il ne sera guéri que si vous le remplissez de l’intérieur, en apprenant à s’accueillir soi-même, dans la liberté et la joie.
Mais que signifie s’accueillir soi-même ? Est-ce savoir être seul ? Pas du tout ! Cela ne consiste pas à savoir être seul et à n’être avec personne, mais plutôt à comprendre que l’on n’est pas seul parce que l’on est avec soi-même. Pouvoir entretenir des relations (de tout type) et ne pas avoir de dépendance. En étant capable de transcender les problèmes et les défis de la vie sans autocritique et avec les meilleures ressources pour réussir. De telle façon à ce que votre valeur ne réside pas dans ce que les autres chez vous admirent, ce que vous réalisez, acceptez ou aimez, mais dans un certain sentiment intérieur que vous valez et méritez simplement d’exister.
En sentant que vous avez confiance parce que vous savez le faire, en accédant à cette source d’amour et de ressources qui est en vous.
Se suffire à soi-même, c’est savoir que quoi qu’il arrive, vous saurez vous y retrouver car vous vous accompagnez.
S’accueillir soi-même, c’est se donner la validation, l’amour, le respect et la priorité dont vous avez besoin. C’est sentir dans chacune de vos cellules qu’elles ont de la valeur et méritent de l’amour rien que pour exister. C’est s’accepter tel que l’on est avec ses défauts et ses échecs.
Votre Ego est votre pire ennemi, il ne vous permet pas de voir l’Etre merveilleux que vous êtes, de vous écouter et de suivre vos intuitions et cette voix intérieure qui vous parle est votre esprit. Vous n’êtes pas de la matière, vous êtes une énergie vivante et éternelle qui est venue acquérir la connaissance et s’élever en vibration. Ne cherchez pas votre mission comme quelque chose en dehors de vous-même, puisque votre véritable mission est de savoir qui vous êtes vraiment, et non pas l’image que vous voyez dans le miroir, mais l’énergie vivante qui est en vous.
Elena García
Le Phare